Le contribuable peut déduire de ses revenus fonciers certaines dépenses de travaux qu'il réalise sur ses immeubles productifs de revenus notamment en fonction de la nature des travaux ou du mode de détention de l'immeuble.
Les dépenses d’entretien ou de réparation sont toutes les dépenses destinées à "maintenir ou remettre l’immeuble en bon état pour en permettre un usage normal". Les travaux ne doivent pas "modifier la consistance, l’agencement ou l’équipement initial de l’immeuble" (Source Fidroit 2020).
Ces dépenses sont toujours déductibles lorsqu'elles portent sur des locaux à usage d'habitation, professionnels ou commerciaux. Quant aux dépenses d'amélioration, elles sont déductibles pour les seuls locaux d’habitation (par exception, les dépenses destinées à faciliter l'accueil des personnes handicapées ou destinées à protéger les locaux de l'amiante sont déductibles pour les locaux professionnels ou commerciaux).
Monsieur Delacroix acquiert un immeuble d’une valeur de 145 000€ (y compris les frais d’acte et autres frais d’agence immobilière). Il réalise, suite à son investissement immobilier, pour 50 000€ de travaux intégralement déductibles.
A l’issue de ces travaux, le bien rapporte des loyers de 641€ par mois (que nous décidons de ne pas revaloriser pour des raisons pratiques et de compréhension).
Frais d’entretien et charges de propriété : 25% du montant des loyers perçus ;
Financement : Crédit amortissable de 195 000€ / 20 ans / 1.56% + 0.30% d’assurance emprunteur ; (cf. barème des meilleurs taux de crédit en ce moment).
La valeur de l’immeuble après les travaux passe à 195 000€ (par prudence, nous ne revalorisons pas l’immeuble pendant 20 ans).
Comme on peut le constater, il ne s’agit pas d’un investissement immobilier particulièrement optimisé. Le rendement locatif est établi à 3,95% (7 692/195 000).