« Foncières de France » est une émanation de l’UNPI (Union Nationale des Propriétaires Immobiliers) au travers d’un collège qui représente des propriétaires bailleurs disposant d’un patrimoine dimensionné (spécialisé ou diversifié) sur tout ou partie du territoire national mais avec un ancrage régional.
« Foncières de France » est née de la crise sanitaire du Covid où de nombreux opérateurs ont alors ressenti l’urgence d’alerter le gouvernement sur les conséquences des impayés de loyers commerciaux. L’association a pour objet de défendre les intérêts des foncières privées françaises non cotées, appelées foncières intermédiaires, dont les dirigeants consacrent l'essentiel de leur temps à la gestion et au développement des leurs actifs.
Les missions de l’association s'inscrivent non seulement dans la représentation d’une catégorie de bailleurs auprès des pouvoirs publics mais aussi dans l’intégration active de nouveaux adhérents grâce à la diffusion d'informations juridiques et d’actualités, l’organisation de réunions thématiques, la réalisation d'études, l’échange de bonnes pratiques…
Au-delà des services qu’elle entend apporter à ses membres, « Foncières de France » souhaite faire identifier les dirigeants de foncières intermédiaires comme des entrepreneurs de la propriété immobilière à l’instar des loueurs en meublé professionnel, avec l’objectif de faire reconnaître leur professionnalisme ainsi que leur dimension sociétale.
L’établissement d’un statut idoine et la reconnaissance d’un titre permettraient d’asseoir la qualité d’aménageur de ces acteurs des territoires, ce qui augmenterait leur crédibilité vis-à-vis de leurs partenaires (vendeurs, banques, collectivités locales…) ainsi que leur capacité d’intervention sur leur marché respectif. Elles permettraient en outre de déterminer un cadre juridique et fiscal propre à leur activité.
Grâce à la stabilité de leur modèle économique qui se veut transgénérationnel, les adhérents des « Foncières de France » entendent avoir un rôle sociétal, en participant activement à la politique du logement des pouvoirs publics et au développement économique de leurs territoires sur le long terme.
Dans cette logique, les foncières intermédiaires sont notamment en mesure de satisfaire aux obligations de la ZAN (Zéro Artificialisation Net) avec des opérations de niche (surélévations, dents creuses…) qui n’intéressent pas les grands opérateurs mais aussi de répondre efficacement aux objectifs de la rénovation énergétique (loi Climat & Résilience, décret tertiaire) grâce à leur capacité d’intervention au travers des immeubles qu’ils détiennent.
L’association des « Foncières de France » bénéficie de tous les services supports de l'UNPI pour son fonctionnement. Elle fait appel à des intervenants extérieurs référents pour guider son action politique, favoriser son influence et organiser des sessions de travail efficientes dans le cadre d’ateliers.