Le fort développement des locations en meublé saisonnières, que l’on nomme le « phénomène Airbnb », affronte des vents contraires.
La pandémie de COVID-19 en premier lieu a porté un coup de frein très net au tourisme et donc aux locations saisonnières, inutile d’y revenir. L’été 2022 sera-t-il le premier été où nous serons débarrassés du COVID-19 ? Rien ne permet de le dire avec certitude aujourd’hui, mais si cela devait être le cas, la probabilité est forte que cette situation aurait un effet positif sur la demande de locations saisonnières (effet de défoulement). En effet, un nombre important de personnes, notamment âgées ou à risque, attendent avec impatience la fin de la pandémie pour vivre à nouveau comme avant et donc prendre des vacances ; ajoutons à cela que l’épargne des ménages a considérablement augmenté en raison des restrictions de déplacement et par conséquent toutes les conditions pourraient être réunies pour un été très dynamique au plan des locations saisonnières
Autre frein, après une décennie d’essor important, les pouvoirs publics semblent aujourd’hui