Grenoble : une décision électoraliste du maire met le droit de propriété inscrit dans la Constitution en danger !
Mardi 14 mai 2019, le maire de Grenoble a fait voter une résolution interdisant l’expulsion d’un locataire si son relogement n’est pas assuré par les bailleurs.
Il est inacceptable qu’un maire puisse aller contre la loi. Il est inacceptable qu’un maire entrave le droit de propriété constitutionnellement protégé, sachant que ces arrêtés anti-expulsion sont systématiquement annulés par le tribunal administratif.L’approche des élections municipales de 2020 donne évidemment de bien mauvaises idées aux candidats sous couvert de vouloir aider les administrés.
La réalité de la situation des personnes en situation d’expulsion de la ville de Grenoble est bien plus triste : faire reposer la solidarité nationale sur le seul propriétaire privé afin de pallier l’incapacité de la puissance publique à reloger les personnes en difficultés. Le bailleur privé n’a pas à trouver une solution de relogement ou d’hébergement. C’est le rôle du maire avec les services du Préfet.
Monsieur le Maire, assumez votre rôle !
Christophe DEMERSON,
Président de l’UNPI