Dans quels cas le syndic peut-il exécuter des travaux non votés en assemblée générale ?
En dehors des travaux votés en assemblée générale (articles 24 et suivants de la loi du 10 juillet 1965), le syndic peut valablement engager des travaux pour la copropriété dans les hypothèses suivantes :
A ce sujet, l’article 37 du décret du 17 mars 1967 précise :
« Lorsqu'en cas d'urgence le syndic fait procéder, de sa propre initiative, à l'exécution de travaux nécessaires à la sauvegarde de l'immeuble, il en informe les copropriétaires et convoque immédiatement une assemblée générale.
Par dérogation aux dispositions de l'article 35 ci-dessus, il peut, dans ce cas, en vue de l'ouverture du chantier et de son premier approvisionnement, demander, sans délibération préalable de l'assemblée générale mais après avoir pris l'avis du conseil syndical, s'il en existe un, le versement d'une provision qui ne peut excéder le tiers du montant du devis estimatif des travaux.
Il ne peut demander de nouvelles provisions pour le paiement des travaux qu'en vertu d'une décision de l'assemblée générale qu'il doit convoquer immédiatement et selon les modalités prévues par le deuxième alinéa de l'article 14-2 de la loi du 10 juillet 1965 » ;
Source : 25 millions de propriétaires • Mars 2018
Cela ne répond pas à toutes vos interrogations ?